Si le tabagisme est directement ou indirectement lié à un nombre important de pathologies, l’arrêt de la cigarette induit de façon nette une diminution des risques d’apparition ou d’aggravation de ces pathologies.
Serait-ce l’argument ultime pour enfin arrêter de fumer ?
1. Voici les bénéfices attendus si vous arrêtez de fumer
Après… 8 heures : l’oxygénation de votre sang revient à la normale. Les risques d’infarctus commencent dèjà à diminuer.
24 heures : le monoxyde de carbone est éliminé de votre corps.
48 heures : la nicotine n’est plus détectable dans votre sang.
1 semaine : vous commencez à retrouver le sens du goût et de l’odorat.
3 à 9 mois : votre respiration s’améliore (moins de toux, plus de souffle). Votre fonction pulmonaire est augmentée de 5 à 10%.
1 année : vos risques de maladies du coeur sont réduits de moitié.
10 ans : vos risques de cancer du poumon sont réduits de moitié.
15 ans : vos risques de maladies du coeur égalent ceux des personnes qui n’ont jamais fumé.
2. Mettre tous les atouts de son côté
Pour cesser de fumer et s’y tenir, il est primordial de choisir le moment propice et d’être convaincu que la méthode que l’on a choisie est la bonne. En effet, il est essentiel de mettre son plan à exécution à une période où l’on est le moins stressé possible, pendant des vacances par exemple. Il est tout aussi capital d’être persuadé que la démarche que l’on a adoptée est celle qui mènera au triomphe, qu’elle soit brutale ou progressive. Dans le domaine des substituts nicotiniques, l’offre est large, et la recherche ne cesse de progresser compte tenu des enjeux de santé inhérents et de la difficulté souvent rencontrée pour maintenir le cap de sa décision.
Votre pharmacien est là pour vous apporter des conseils adaptés et un suivi personnalisé. Votre solution peut aussi passer par un centre spécialisé ou encore l’homéopathie…
Quand on a décidé d’arrêter de fumer et de ne pas rechuter, sa propre motivation et les conseils avisés d’un professionnel sont vraiment des éléments clés. Vos proches peuvent également vous aider, mais peuvent aussi contrecarrer vos projets s’ils ne sont pas informés. Il est donc important de les prévenir. Si vous avez choisi de cesser de fumer de manière progressive, diminuez votre consommation en éliminant les cigarettes superflues (si, si, il y en a !), fixez-vous un délai de plus en plus long entre chaque cigarette.
Que votre tactique soit progressive ou brutale, déterminez un jour bien précis pour stopper et ne conservez aucun paquet ni même la moindre cigarette.
Côté prise de poids, il est vrai que la cigarette agit à la fois comme un brûleur de calories et un coupe-faim. Qu’à cela ne tienne ! Il suffit d’augmenter votre activité physique par des moyens simples : escalier, marche, vélo, exercices relaxants qui auront également pour effet de calmer d’éventuelles sautes d’humeur. Prévoyez toujours un fruit, un yaourt, une boisson pas ou peu sucrée… tout en évitant les aliments gras.
Attention au café qui déclenche souvent l’envie de fumer.
Quand vous êtes tenté de prendre une cigarette, changez-vous les idées et faites quelque chose. Si vous avez le réflexe de fumer dans certaines situations – au téléphone, en regardant la télévision, en fin de repas, entre amis… – aidez-vous d’un substitut recommandé par votre pharmacien.
3. Votre pharmacien est à vos côtés
En vue de choisir le traitement le mieux adapté, qui prendra en considération votre état de santé général et une éventuelle contre-indication médicale, votre pharmacien Forum Santé déterminera avec vous votre profil de fumeur. Par exemple, des substituts seront plus ou moins efficaces selon que vous êtes un fumeur régulier – vous fumez tout au long de la journée –, ou un fumeur irrégulier – vous fumez beaucoup à des moments clés. Il faut aussi savoir qu’il existe deux niveaux de dépendance à la cigarette : la dépendance physique à la nicotine et celle psychique de l’habitude (lors d’une situation stressante, avant ou après une réunion, en soirée, au téléphone…). La grande majorité des traitements proposés sont là pour pallier la dépendance physique et faire en sorte que vous n’ayez plus qu’à gérer le côté psychique, ce qui déjà n’est pas une mince affaire ! Voyons donc ensemble les principales solutions disponibles dans votre officine, sans ordonnance. Notez toutefois au préalable que ces produits peuvent être utilisés en solution unique ou être complémentaires, selon votre profil de fumeur. Votre pharmacien saura vous orienter dans vos choix.
Dans tous les cas, chaque mode d’emploi doit être respecté à la lettre tout comme la durée du traitement.
4. Le patch ou timbre
Si vous êtes fortement dépendant à la cigarette du matin, le patch 24 h sera parfait pour vous. En effet, la dose de nicotine est stable dans le sang par ce dispositif, et le manque au réveil ne se fait plus sentir… Veillez à changer quotidiennement l’emplacement du patch pour éviter tout risque d’irritation de la peau. Le timbre diffuse progressivement de la nicotine selon un dosage variable en fonction de la marque retenue et du stade du traitement.
5. N’hésitez pas à vous aider de substituts nicotiniques
La gomme à mâcher
Attention, elle ne doit pas être mâchée comme un chewinggum. Il faut donc suivre scrupuleusement le mode d’emploi pour qu’elle soit efficace. La nicotine avalée est détruite par le foie. Le dosage des gommes est variable selon le fumeur que vous avez été. Vous pouvez les consommer régulièrement dans la journée ou quand l’envie de fumer resurgit. Choisissez votre arôme préféré !
Le comprimé sublingual
Son utilisation, sans mastication, peut être considérée comme plus discrète que la gomme. Le comprimé doit être maintenu sous la langue et va fondre dans la bouche en libérant de la nicotine.
La pastille à sucer
La pastille à sucer existe en différents dosages. Il s’agit de repérer celui qui convient à votre type d’ancien fumeur. Le dosage et le nombre de pastilles sucées doivent être réduits progressivement.
L’inhalateur
Cette “cigarette en plastique” permet de combattre la dépendance physique à la nicotine, mais aussi la dépendance psychique à travers le geste effectué.
D’autres traitements du sevrage tabagique, prenant en compte la dépendance psychique, existent et vous seront prescrits, sur ordonnance, par votre médecin ou encore votre tabacologue. Ces médicaments ont pour molécule le bupropion, qui possède des propriétés d’antidépresseur, et plus récemment la varenicline,
qui opère sur les mêmes récepteurs que la nicotine et, par là-même, vise à annihiler la dimension plaisir.
Quel que soit le traitement qui sera le vôtre, nous insistons sur l’importance d’être bien accompagné par un professionnel, pour faire le choix le plus efficace bien sûr, mais aussi qui soit proche de vous dès les premiers jours comme à moyen et long terme.
Votre pharmacien vous informera sur les modes de remboursement de ces différents produits, mais soyez assuré que vous avez fait le meilleur choix économique en arrêtant de fumer !
J’ai essayé et c’est concluant !
“Ma fille me disait toujours que ma cigarette sentait mauvais. Alors, un jour, j’ai décidé d’arrêter de fumer. Je suis allé voir mon pharmacien qui a pris le temps de me poser des questions sur ma façon de fumer. Il m’a conseillé des patchs Nicotinell à dosage moyen et des gommes. Bien que décidé à stopper, j’ai été vraiment surpris de l’efficacité de ces produits. La plupart du temps, je n’avais plus envie de fumer. Quand ça arrivait, je prenais une gomme. En plus le patch, c’est super discret et pratique, il suffit de le changer toutes les 24 heures. La gomme est aussi très pratique. J’ai petit à petit diminué le dosage, toujours sur le conseil de mon pharmacien. Le traitement a duré 3 mois et c’est une expérience qui remonte à un an maintenant. Ma fille autant que moi sommes ravis de cette nouvelle vie sans tabac…”