1. DMLA prévenir, c'est y voir clair
1,5 million de Français sont touchés par la dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA) ; un chiffre qui ne cesse d’augmenter avec le vieillissement de la population. Si aucun traitement curatif n’existe, des facteurs de risques sont identifiés en amont et, surtout, des moyens de la prévenir.
Le vieillissement représente la première cause de la DMLA.
Le dépistage de la DMLA s’effectue tous les deux ans dès 50 ans.
2. Comment la détecter ?
Les premiers signes de la maladie sont souvent anodins et donc facilement négligés. Mais la sensibilité aux contrastes, l’impression de manquer de lumière, des images qui semblent ternes, une baisse de l’acuité visuelle, des lignes droites qui apparaissent déformées ou l’apparition d’une tache sombre au centre de sa zone de vision sont autant de signes précurseurs à signaler d’urgence à son ophtalmologiste. Car, plus tôt le mal sera détecté, plus les moyens mis en oeuvre pour le stabiliser seront effi caces. Un dépistage s’effectue dès l’âge de 50 ans, et ce, tous les deux ans (tous les ans à partir de 55 ans). À ce sujet, chaque année au mois de juin, à l’occasion des Journées nationales de la DMLA, de nombreux ophtalmologistes ouvrent leurs portes au dépistage gratuit.
3. Quels facteurs aggravants ?
Si la première cause de la DMLA est le vieillissement, de nombreux autres facteurs peuvent accélérer le processus. Le facteur héréditaire doit inciter à une certaine vigilance : les personnes ayant dans leur famille proche des antécédents de DMLA ou de chirurgie de la cataracte doivent être surveillées. Le tabac fi gure également en tête de liste des principaux facteurs de risque : les accros à la cigarette ont quatre fois plus de risques de se voir un jour atteints de la maladie ! L’obésité augmenterait, elle aussi, l’exposition à cette dégénérescence : celle-ci reflète généralement un régime trop riche en graisses où les aliments « amis » de la prévention à la DMLA n’ont pas leur place. L’hypertension artérielle, les expositions prolongées au soleil sans protection correcte (cf.encadré) sont autant de raisons de se méfi er des signes avant-coureurs de la maladie.
4. Comment prévenir ?
S’il n’est donc pas possible de guérir, essayons de prévenir… et en dehors des examens déjà cités, c’est certainement dans notre assiette que se trouvent nos meilleures chances, sinon d’éviter la maladie, du moins de la déclarer le plus tard possible. Les chercheurs ont en effet démontré que la piste nutritionnelle était l’une des plus prometteuses. Du côté des nutriments, penchez pour le zinc et les omégas-3 qui apportent les meilleurs résultats. Vous les trouvez sous forme de compléments en pharmacie, mais aussi dans les plats de tous les jours : viandes, céréales, poissons gras (saumon, thon, hareng, maquereau), noix, fournissent les omégas-3, agrumes, kiwis, fruits rouges, poivrons, choux, brocolis dopent en vitamine C, tandis que les huiles végétales, fruits secs, épinards, persil, avocats nourriront votre organisme en vitamine E. Avec ce cocktail de base, les antioxydants seront présents en assez grand nombre pour empêcher les radicaux libres d’accélérer le vieillissement des cellules en général, et donc celles de la rétine…