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La rhinite allergique, traitez-là efficacement

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Help ! Avec les pollens du printemps, je n’arrête pas d’éternuer !
 
Pas de panique ! S’il est fréquent au printemps d’associer éternuements et
rhinite allergique, passer en mode « atchoum » n’est pas toujours lié à l’invasion des pollens. Si l’éternuement survient par crise, plusieurs fois par jour, voire dans la nuit, ses causes peuvent être :
 
• La présence d’un corps étranger dans la narine. Peu fréquent chez l’adulte qui s’en aperçoit, cela arrive chez les enfants qui « font avec » et éternuent sans que l’on sache pourquoi. Observez le fond de leurs narines avec une lampe.
• La réaction à une plante. Les orchidées, ficus ou petits palmiers qui ornent nos maisons contiennent dans leur sève un allergène qui se libère dans l’air et fait éternuer. Les symptômes sont ceux de la rhinite allergique : nez qui coule, yeux qui piquent, gorge qui gratte.
• Le prurit nasal. Associé à des lésions dermatologiques causées par une infection (sinusite inflammatoire) ou une allergie, il engendre des démangeaisons de la muqueuse du nez et… des éternuements !
• L’allergie aux protéines de lait de vache. Aussi curieux que cela puisse paraître, cette allergie, qui provoque souvent divers troubles digestifs (coliques, ballonnements, diarrhée…), donne parfois lieu à des symptômes respiratoires : asthme associé à un eczéma, écoulement nasal et éternuements.

1. Le cas de la rhinite allergique

Qu’elle soit liée à une réaction aux acariens, aux poils d’animaux, aux pollens et graminées, elle demeure « la » grande responsable des éternuements en déclenchant la rhinite allergique. D’ailleurs, 1 Français sur 4* souffre aujourd’hui d’allergie respiratoire dont les deux formes principales sont l’asthme allergique et la rhinite allergique. Quand elle survient au printemps, les pollens d’arbres (bouleau, cyprès notamment) sont souvent les coupables. Pour éviter qu’elle s’aggrave, mieux vaut agir dès les premiers symptômes en demandant conseil à votre pharmacien ou en consultant votre médecin traitant qui pourra vous orienter vers un allergologue.
*Source : www.allergiejagis.org
QUID DE LA DÉSENSIBILISATION ?
Si ces médicaments qui « endorment » les symptômes gênants de l’allergie sont largement prescrits par les allergologues, la désensibilisation aux pollens d’arbres est aujourd’hui plus efficace et moins longue et pénible (piqûres) que par le passé. Un traitement par voie sublinguale (sous la langue) rééduque le système immunitaire en administrant au patient des doses croissantes de l’allergène auquel il est sensibilisé. On l’avale trois saisons de suite et on est tranquille à long terme.

2. Des traitements efficaces

Confirmée par des tests (sanguins et cutanés), l’allergie respiratoire aux pollens est soignée par des traitements symptomatiques et de fond qui fonctionnent bien : les antihistaminiques de dernière génération – aux effets indésirables réduits : moins de somnolence, bouche sèche, constipation… – qui soignent les symptômes de la rhinite allergique, les corticoïdes ou les antileucotriènes ou les bronchodilatateurs utilisés notamment pour traiter l’asthme associé, les anti IgE (asthme sévère) et les dermocorticoïdes (en cas d’eczéma associé).

le conseil FORUM SANTÉ
Votre pharmacien Forum Santé vous indique les bons gestes quotidiens qui vous protègent des allergènes et vous guide pour la prise de votre traitement en vous montrant par exemple comment utiliser votre bronchodilatateur.
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