Marre de crier face à votre ado qui risque de devenir ingérable. Appliquez à la lettre ces 5 conseils de pro pour vous faire obéir sans hausser le ton. Façon main de fer dans un gant de velours…
Ça chauffe à la maison avec Léo ? « C’est l’âge, ça va se calmer », vous répètent en chœur les copines aguerries qui ont déjà passé le cap. « C’est normal, c’est une redéfinition des usages familiaux, un besoin logique de gagner en autonomie », répondent les psy. La solution ? Passer de l’autorité (qui marchait bien jusqu’alors : et roule jeunesse !) à la négociation rondement menée pour pouvoir lâcher – un peu mais pas trop – tout en restant droit dans ses bottes.
1. Donner envie
Aucun ado n’a envie d’obéir si on ne lui donne pas envie de le faire. « Lâche ton jeu vidéo et range ta chambre ! », ça ne marche plus à partir de 13/14 ans (voire avant !). Donnezlui l’autonomie qu’il réclame à corps et à cris, mais avec quelques contreparties : « OK pour ton mercredi après-midi avec tes amis jusqu’à 17 h, pour télécharger 5 épisodes de ta série préférée… En échange, tu ranges ta chambre une fois par semaine le jour de ton choix et tu laves ton bol après le petit déj ».
2. Tenir sans flancher
Il vous rabâche que les parents de ses « potes » sont trop cools, que Théo a la télé dans sa chambre, qu’Emma possède déjà le dernier Smartphone à la mode… Qu’importe ! Au risque de passer pour le ringard de service, tenez bon sur les principes qui sont les vôtres. Les ados se sentent plus en sécurité avec des parents non-laxistes.
3. Jouer collectif
Pour éviter bazar dans les pièces à vivre, paquets de biscuits éventrés sur la table du salon, rouleaux de papier toilette vides dans les WC… Sifflez le conseil de famille un soir et sans aller jusqu’à pointer la responsabilité de chacun, demandez « Qui fait quoi au niveau du rangement dans la maison cette semaine ? ». Comme le collège ou le lycée, la maison n’est pas une zone de non-droit. En faisant un rapide planning, vous montrerez à tous que la vie ensemble n’est viable que si chacun participe aux tâches quotidiennes, y compris les moins fun !
4. Signer un contrat
C’est la mise en pratique du « donnantdonnant ». Chacun exprime ses attentes en 5 ou 10 points dans une colonne avant une mise en perspective. Tu me réclames un nouveau forfait téléphonique… En échange, je te demande de respecter les horaires de retour à la maison. Quand les 2 parties sont d’accord : elles s’engagent, elles signent !
Faire la grève des parents, ça marche ! Quand ça coince « grave » avec votre ado, la grève généralisée, ça ne marche pas que dans la rue ! Pendant 1 semaine sinon plus, imitez vos enfants, suivez vos envies et déléguez les corvées. Non, non, vous ne lâchez pas votre rôle de parent, vous mettez simplement un frein à tout ce qui relève de votre participation (ménage, rangement, lessive…). Les premiers jours, ils ne réagiront sans doute pas. Mais ensuite : plus de linge propre, le lave-vaisselle qui déborde, des surgelés à chaque repas, voir le frigo et la boîte à biscuits vides, la table de la cuisine toute poisseuse… Dès les premières remarques, donnez-leur le choix : continuer ainsi ou répartir les tâches de façon plus acceptable entre eux… et vous !
