Véritable priorité de santé publique, la prise en charge de la douleur est aujourd’hui au centre des priorités des équipes soignantes. Une bonne nouvelle pour les patients…
Chacun de nous ayant sa propre sensibilité à la douleur, cette dernière est finalement très individuelle. Depuis le Plan d’amélioration de la prise en charge de la douleur 2006-2010, il est désormais clairement établit au sein des services médicaux que « toute personne a le droit de recevoir des soins visant à soulager sa douleur. Celle-ci doit être en toute circonstance prévenue, évaluée, prise en compte et traitée ».
La formation des professionnels de santé a été renforcée, et l’utilisation des traitements médicamenteux et des méthodes non pharmacologiques (hypnose, acupuncture par exemple) est aujourd’hui mieux ciblée.
1. Mieux comprendre la douleur....
Aiguë ou chronique, d’origines variées (réponse à une agression contre l’organisme, due à une lésion nerveuse, à une origine psychologique…), on sait désormais évaluer l’intensité de la douleur pour mieux la soigner. Les équipes soignantes s’appuient sur des instruments de quantification par le biais desquels le patient leur indique le degré de douleur ressentie (échelles d’auto-évaluation de la douleur) pour délivrer rapidement du paracétamol, des anti-inflammatoires ou des médicaments plus forts (codéine, morphine, voire neuroleptiques, antidépresseurs…).
2. … Et mieux la prévenir
« Souffrir pour guérir », c’est fini ! La prise en charge des personnes vulnérables s’est améliorée : enfants, personnes en pré et post-chirurgie, atteintes de cancer ou maladies chroniques, âgées ou en fin de vie. Les soins et actes générateurs de douleur sont mieux identifiés, les facteurs influençant le vécu douloureux du patient sont pris en compte et médicaments antalgiques et/ou anesthésiants ne sont plus délivrés au compte-goutte.
Désormais, l’utilisation fréquente de la crème ou patch Emla, des anesthésiques locaux vendus sur ordonnance en pharmacie, apporte un grand confort aux patients, jeunes et adultes.
3. UPSA prend votre douleur au sérieux
Créé il y a 20 ans, l’Institut UPSA de la Douleur mène de nombreuses actions pour améliorer la prise en charge de la douleur : aide à la recherche, formations destinées au Corps Médical, publications, ouverture de Centre de Traitement de la Douleur dans le monde entier… Pour le grand public, et plus particulièrement les patients, le comité scientifique de l’Institut propose de nombreux articles, ouvrages, brochures…, sur les différents types de douleurs (cancer, post-opératoire, lombaires, arthrose, céphalées, grossesse…), les traitements existants (médicaments) ou les méthodes douces qui ont fait leur preuve.
Plus d’infos. www.institut-upsa-douleur.com
Sparadrap soulage la douleur des enfants
20e anniversaire également pour cette association créée par des parents et des professionnels de la santé pour aider l’enfant à mieux vivre son parcours de soins à l’hôpital ou à la maison. Longtemps écartés lors du passage du médecin en chambre, les parents sont désormais les bienvenus pour tous les actes courants (prise de sang, pansement…), les chambres parents-enfants sont plus nombreuses et ils sont souvent autorisés à rester à l’hôpital 24h/24.
Pour préparer un soin douloureux, une opération ou même le 1er rendez-vous gynécologique d’une jeune fille, des brochures sont disponibles à destination des parents et des enfants dès 3 ans. Pour trouver les mots justes, informer l’entourage et la fratrie, favoriser le dialogue avec les soignants…
Plus d’infos. www.sparadrap.org