Les activités de l’aidant familial ont un impact sur sa vie personnelle. Qu’il s’agisse de sa santé, de ses relations familiales souvent perturbées ou de ses loisirs.
1. Aidant familial : se faire aider avant de craquer
L’aidant familial qui accueille ou garde un proche à domicile a souvent tendance à croire qu’il en assume seul ou totalement la charge. Une conviction qui en cas de crise, peut conduire à prendre des décisions hâtives sans réfléchir aux solutions intermédiaires comme le placement en maison de retraite. Une situation qui peut générer chez l’aidant familial du stress et un sentiment de culpabilité, mais aussi des dépenses liées à l’hébergement. D’où la nécessité pour l’aidant familial de rompre de sa solitude et de s’entourer pour éviter le sentiment de saturation. Il est donc indispensable de soutenir l’aidant familial, non seulement en situation de crise, mais le plus tôt possible.
2. L'aidant familial doit accepter de se faire aider
Il est capital pour l’aidant familial de se maintenir en forme, afin de poursuivre l’accompagnement le plus longtemps possible et dans les meilleures conditions. L’aidant familial doit comprendre que penser à soi ne se fait pas au détriment de l’autre. Au contraire, le bien-être de l’aidant familial, influe positivement sur celui de la personne accompagnée. Se faire aider, c’est aussi permettre de maintenir un équilibre dans sa vie quotidienne, poursuivre ses activités et loisirs, conserver son emploi, mais surtout retrouver sa place d’enfants, de conjoint, de parents et ne pas rester confiner dans son rôle d’aidant familial.
Pour confier ses doutes, ses propres souffrances, et développer des liens d’amitié avec d’autres aidants, les aides sont nombreuses comme les groupes des paroles organisés par les CCAS, les Clics, les Maisons Départementales des personnes Handicapées, ou des solutions « moins institutionnelles » comme des forums de discussion sur la santé.
Vacances et cures personnalisées pour les aidants familiaux
France Parkinson organise pour les personnes atteintes de cette maladie deux séjours de vacances par an d’une semaine chacun et des cures spécifiques, couplées à des activités de rééducation dans trois établissements thermaux.
