On pense, à tort, qu’il est notre ennemi. C’est faux… D’ailleurs, les nutritionnistes ne l’excluent jamais totalement d’un régime alimentaire, au même titre que la margarine, les huiles ou la crème fraîche.
Explications de Brigitte Coudray, diététicienne-nutritionniste.
1. Le beurre réhabilité
Fort heureusement, on redécouvre aujourd’hui que le beurre n’est pas la plus grasse des matières grasses : 82 % contre 100 % pour l’huile. Après 40 ans de polémique sur les acides gras saturés, on revient également vers des recommandations moins radicales, au regard des dernières études. L’Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation) s’est d’ailleurs inscrite dans cette démarche puisqu’elle a relevé en 2010 les Apports Nutritionnels Conseillés en lipides, tant d’un point de vue quantitatif que qualitatif. Exit le dogme des bonnes et des mauvaises graisses, de la chasse au gras, de l’animal opposé au végétal. Tous les acides gras contribuent au bon fonctionnement de l’organisme, il faut en consommer, les équilibrer et favoriser la variété !
2. Ni trop, ni trop peu
3. Autorisé dès le plus jeune âge
L’introduction d’aliments en dehors de l’allaitement maternel ou des biberons de lait infantile peut débuter entre les 4 et 6 mois de l’enfant. Bébé commencera à goûter un peu de légumes, de fruits, de céréales infantiles (farines) puis de la viande. C’est vers l’âge de 7 à 8 mois qu’une petite noisette de beurre cru sera ajoutée à la purée de légumes du nourrisson. Elle lui apportera des vitamines et valorisera le goût des légumes.